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Façade en cours de rénovation
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Réponses
Je suis de ton avis Gobouz et la photo que tu as choisi parle d'elle même. Les montants de l'encadrement sont traditionnellement constitués de pierres de taille en appareillage qui rentrent profondément dans le mur, alternativement dans la longueur et dans la profondeur, entre les moellons. Dans certaines constructions, les pierres sont complètement apparentes. Dans d'autres où le style est plus "travaillé", comme dans ton cas Bubu et sur la photo de Gobouz, les pierres des montants sont taillées en façade pour ne laisser dépasser du crépi qu'une bande verticale étroite.
Donc, Bubu, personnellement je choisirais ta proposition n°1 mais en découpant les montants verticaux en 3 éléments de même hauteur. A vue de nez, ça devrait donner des éléments de 30 ou 40cm de haut, ce qui est relativement standard dans les appareillages en pierre de taille.
Concernant l'arc de décharge au dessus du linteau, il se justifie "esthétiquement" s'il y a une grande hauteur de mur au dessus. Il est souvent réalisé avec des moellons un peu plus gros que les autres, ou des briques, et reste souvent caché sous le crépi. Si tu veux le rendre apparent, tu pourrais le réaliser en parement.
Entre parenthèses, vérifie sous le crépi s'il n'y en a pas déjà un qui n'attend que ton burin pour revoir le jour...
Merlin
Très intéressant tout ça. C'est vrai que sur la façade opposée, trois arcs de décharge sont apparus avec l'enlèvement de l'enduit. Ça pourrait valoir le coup d'en bricoler un si jamais il n'est pas préexistant.
A vrai dire, je ne sais rien de cette fenêtre, hormis le fait qu'elle est en béton, comme deux des trois autres sur cette façade. Pas moyen pour l'instant de savoir s'il s'agit d'une fenêtre ancienne qui aurait été agrandie ensuite avec l'emploi du béton... Ou bien d'une ouverture dans le mur plein qui aurait été créée sur le tard.
Pour les montants verticaux, ça donne bien entre 30 et 40 cm, puisque la hauteur totale est de 98. Ça risque fort d'être la solution, merci beaucoup.
En ce qui me concerne, j'aurais essayé de faire les joints le plus rapidement possible. Lorsque j'ai fait ma dalle, j'ai eu un mal fou pour réaliser les joints seulement un peu plus de 24H après la coulée... La meuleuse n'avait pas de pb pour "tracer" les joints, mais c'est moi qui avait du mal pour retravailler les arêtes des joints !
Ceci dit, ton calcaire est certainement moins dur que le mien (j'ai du tamiser en 0/2...).
J'attends toujours la réponse d'un collègue concernant son chantier, mais sa méthode de coffrage donne un résultat très réaliste, comme si la pierre était positionnée en même temps que le reste de la façade... je t'en dis plus dès qu'il me donne son accord.
A+.
Peut-être que ton ami rajoute des baguettes à l'intérieur du coffrage pour obtenir les joints dés le démoulage ? Quitte à réaliser de vraies fausses pierres, pourquoi ne pas en faire autant avec les joints ?
La granulométrie utilisée sur l'encadrement est du 0/3. Ça permet d'obtenir un peu de grain et de relief dans l'aspect, c'est ce qui se rapproche le plus de la pierre locale. Mais, bien que ce soit légèrement plus gros que ton 0/2, ça reste un calcaire très dur par rapport à celui du coin (gélif et facilement écrabouillable pour obtenir une poudre). Ne connaissant à la base que le calcaire de ma maison, j'ai trouvé celui-ci, provenant en poudre d'une carrière, très (voire trop) robuste pour l'utiliser sans le tamiser. Etant donné la faible épaisseur qu'il fallait obtenir, des grains de 4 mm auraient été bien trop gros et se seraient arrachés au passage du chemin de fer. Ce qui aurait laissé voir le ciment, juste derrière.
Pour les joints, un bon coup de disqueuse devrait suffire, le seul souci que j'ai est surtout de ne pas les creuser dans le bois de la fenêtre. C'est pour ça que j'aurais préfèré les entreprendre pendant que c'est encore frais, pour être bien relax sur le dernier cm avant la boiserie. Mais on y arrivera bien, le tout est de réfléchir dans l'instant présent et de ne pas trop angoisser par avance sur les questions techniques ultérieures. Ça se fera d'un coup en même temps que le reste de la façade.
Macros de la pierre reconstituée :
Ici, c'est l'arrondi de l'horizontal du bas :
Vue d'ensemble de la porte :
Plus en détail, il s'agit d'installer un morceau de chêne :
Un morceau de porte de grange bien ancien sera parfait, c'est du chêne, et surtout il ne fera pas trop neuf pour aller à côté du linteau d'origine. Un morceau de carton fera l'affaire pour servir de patron. On prend les côtes sur le carton, et ensuite on reproduit fidèlement sur le chêne. Voilà un bon patron... Ce qui devient râre à notre époque...
Si le carton se loge bien...
Le chêne prendra confortablement sa place :
Au moment de percer pour poser les gonds à tire-fonds, la dilatation des chevilles a explosé l'encadrement. Ici, on voit une plaque d'osb, qui sert à visser les pentures. Ces dernières permettront de caler les nouveaux gonds bien alignés, qui seront ensuite scellés.
Détail d'un trou créé pour dégager l'espace necessaire au scellement. A multiplier par quatre : chouette, super, ouais ! ! !
Tout est fixé au ciment prompt, mélangé à du ciment normal, pour rallonger légèrement le temps de prise.
Voilà où ça en est ce soir... Gardons le sourire !
La suite demain.
je pense que c'est un mal pour un bien, tu pourrais en profiter pour intégrer des fausses pierres un peu plus large à l'emplacement des gonds et réaliser ainsi une structure plus réaliste à ton goût !
Sacré job en tous cas... Bon courage !
A+.
L'essentiel est de positiver : j'apprends sur cette fenêtre située au rez-de-chaussée. La leçon permettra d'être plus à l'aise sur la prochaine, dont l'encadrement sera refait à l'identique au premier étage. Je pourrais être catastrophé, mais ces contraintes dans le boulot sont très formatrices. Seul compte le résultat final (et durable) , ainsi que l'aptitude à appréhender positivement les impondérables.
Je prends bien note de ta suggestion, il va falloir prendre une décision : quatre rustines, ou bien re-enduit sur toute la surface. Ça risque fort d'être les deux. Finalement, c'est certainement très positif tout ça, ça permet de remédier à cette histoire d'harmonie des pierres. Et sans ce souci, je n'aurais jamais retouché le boulot.
Tes linteaux ont l'air correct, je profiterais de cette situation pour refaire seulement les jambages, ça va être top au final !! :D
J'ai hâte d'en finir, parce qu'il y a ensuite les volets à installer. Je les ai commencés, mais avant de pouvoir lasurer, il faudra les retoucher un minimum, percer les trous dans le calcaire (pour les verrous). Ça prend du temps et il est difficile de faire autre chose, sinon on se disperse trop. J'aimerais que ces étapes soit bouclées, parce qu'après, je voudrais faire un faux linteau pour cette fenêtre, du côté intérieur. Avec un bon morceau de bois bien ancien.
Pour les jambages côté intérieur, ça risque de ne pas être terrible en pierre reconstituée. La configuration de l'espace ne rendrait pas ça crédible du tout.Comme c'est une cuisine, et très proche de deux points d'eau, je vais peut-être essayer des émaux. Et pour le bas : soit des émaux, soit du chêne (le plancher des plans de travail cuisson et bar).
J'ai obtenu l'autorisation de mettre quelques photos de la réalisation de Alln (que je remercie) avec le calcaire blanc 0/15 de Pierre Benite qu'il a du tamiser à 0/5. Je trouve son résultat très réaliste !
Qu'en penses-tu ?
Merci d'avoir précisé que la pierre était reconstituée, parce que franchement, l'effet est redoutable. Avec tout le zoomage disponible, on a du mal à croire que ces pierres ne sont pas authentiquement vraies. Quelques cicatrices, entailles et irrégularités offrent une personnalité que seul le temps peut réaliser, et qu'on ne voit pas assez souvent (à mon goût) dans les fausses pierres.
En vitesse, un cliché de mon encadrement tel qu'il est aujourd'hui, après avoir tartiné hier et râpé ce matin :
Toujours la même fenêtre, vue de l'intérieur. J'ai bossé sur le linteau, initialement en béton.
Après l'avoir râpé de quelques cm, avec un disque diamant, un faux linteau a été vissé. Il s'agit de vrai bois, évidé. Ce qu'on voit de face ne fait que quelques mm d'épaisseur. C'est un bois tendre clair, reteinté pour être homogène avec le chêne qui est derrière. Le tout passé à l'huile de lin.
Et en-dessous, le bas a été fait à l'identique des plans de travail cuisson et bar : un plancher chêne, vitrifié quatre couches, avec rebord en cornière d'acier au Rustol.
Pour homogénéiser les surfaces, être certain de l'accroche sur le plâtre et économiser le calcaire en poudre, j'ai posé une couche d'accroche épaisse. Elle est composée de MAP, plâtre, colle à carreaux et sable. Du sable est aussi projeté dessus après sa pose pour obtenir une surface granuleuse qui accrochera l'enduit de calcaire et de chaux aérienne. Ces produits ont été choisis parce qu'ils sont de la famille du plâtre, donc compatibles avec l'aérienne, et aussi en fonction des fonds de sacs à finir dans les étagères. La colle à carreaux permet en même temps de poser les plinthes en céramique.
Le lendemain, l'enduit pierre peut être posé sur cette accroche. Il s'agit juste de bien tartiner, la finition surviendra le jour suivant, avec une éponge. En effet, les mélanges à l'aérienne ont tendance à fissurer dans les premières 24 heures, il faut donc repasser dessus.
Ça donne ceci après deux jours :
Je passe à l'encadrement de la fenêtre par l'intérieur. Voici la chose...
Les pierres de taille du pilier ont de la personnalité, mais elles ne vont pas jusqu'à la fenêtre. De plus elles ont ne nombreuses épaufrures, sont irrégulières et la verticale est tordue.
J'ai donc pris la décision de maquiller tout ça, ce qui va permettre d'encastrer deux interrupteurs, ainsi qu'une prise femelle. C'est troublant de charcuter de la bonne vieille pierre de taille, mais au final l'ensemble devrait être plus esthétique. Et surtout, la pierre reconstituée va offrir la cohérence nécessaire au faux linteau en bois posé récemment.
Pas de coffrage, ça a été fait en enduit. Un volume d'aérienne pour trois de calcaire. J'ai eu la chance de trouver un nouveau fournisseur cette semaine, c'est apparemment un pourvoyeur de bonne camelote. Bien calibré et très blanc, il faut donc utiliser maintenant la tonne et quelque stockée dans le garage. Voici le pilier hier, l'enduit est posé.
Et le même ce soir, après un premier râpage et dessin des joints.
C'est top ce que tu nous montres là ! En plus, je dois faire exactement la même chose chez moi, j'hésitais encore à recouvrir les vraies pierres, mais là, mon choix est fait...
Pas trop galère d'appliquer le mélange chaux/calcaire en enduit ? Quelle épaisseur fait ton enduit au final ?
En tous cas bravo, moi j'adore :)
Pas soucis pour l'enduit, il suffit d'essayer. Pour l'épaisseur, ça va de 1 à 8/10 cm selon les endroits. Avec même quelques passages où il n'y a rien puisqu'on peut apercevoir quelques affleurements. Heureusement, c'est surtout la pierre d'en dessous qui apparaît, avec une ou deux apparitions de mélange sable/hydraulique et ciment batardés. Mais pour ces verrues, je vais retaper dedans à la boucharde fine quand ça sera bien sec, et ensuite repasser un chouïa de mélange fin, ou colorer avec le fond de la gamate très liquide.
C'est l'un des nombreux avantages de la chaux aérienne. Un autre consiste dans le fait que tu peux retravailler l'aspect bien plus longtemps qu'avec l'hydraulique. Encore un autre avantage : l'aspect devient incomparable avec le séchage. En retravaillant ce matin j'ai constaté que les teintes jaunes du calcaire commençaient à apparaître et il semble que ça va s'amplifier avec les jours passant.
Pour l'enduit, pense à copieusement humidifier deux jours avant et la veille. Pendant le boulot, je remouille toujours au vaporisateur juste avant d'appliquer. Il faut que le mélange accroche grâce à la capilarité.
Commence par reboucher les plus gros trous à combler, mais sans mettre le paquet tout de suite. Tu en mets un peu, pendant que ça commence à prendre, tu bosses sur un autre endroit, et tu y retournes petit à petit. Parce que l'aérienne ne permet pas de bosser exactement comme avec une hydraulique ou bien du ciment. La prise étant lente, il faut respecter ce processus, sinon tu mets de grosses charges... Et ça finit toujours par tomber.
Encore un autre avantage : je bosse toujours avec un lino posé au bas du mur. Pour protèger le sol, mais aussi pour pouvoir récupérer le mélange tombé par terre. Tu balaies au moment de refaire du mélange, et tu réincorpores tout ce qui est tombé dans la gamate. Quand tu as fini ton chantier et lavé tes outils, tu remets tout dans le seau, et ça repart dans le mélange du prochain chantier, le lendemain ou même six mois plus tard. En plus, le mélange se bonifie et ça devient un régal d'onctuosité. Et pour les petits pets, tu en remets et un fois sec, on ne voit pas les "rustines". Ou tu passes juste le lait du mélange à l'éponge.
J'ai tendance à commencer par le haut, comme ça l'eau redescend sur le bas, ce qui permet de garder de l'humidité sur le support pour le reste.
Pour le calcaire mélangé à l'aérienne, c'est un mélange archi top, pas d'inquiétude à te faire. C'est de loin le plus agréable à poser. Si le support est bien humide (mais pas au point de ruisseler) il n'y a aucun problème. Souvent, le lendemain, on voit des fissures apparaître, une caractéristique de l'aérienne. Mais pour éviter ça, le soir, une fois que l'enduit à commencé à prendre, tu repasses avec une éponge (ou mieux : un platoir avec une éponge). Tu le mouilles dans le fond de gamate et tu repasse partout, ça égalise l'enduit et fait apparaître le grain, ce qui permet aussi de repasser le lendemain si tu as vraiment une énorme épaisseur à faire.
Encore un avantage de l'aérienne : tu fais l'enduit très très large, pour pouvoir sculpter ensuite, quand la prise commence à être un minimum solide. Il ne faut surtout pas hésiter à en poser bien plus épais que ce que tu souhaites obtenir au final. De toute manière, tout ce qui sera râpé peut être réincorporé dans un mélange ultérieur. J'oubliais : pour les joints, il n'y a pas besoin de la disqueuse, ce qui permet de ne pas envahir toute la maison de cette charmante poussière bien fine que nous connaissons tous, même en protégeant tout avec des bâches et des draps.
Sur ce pilier, j'ai passé l'enduit sur deux après-midis. C'est le troisième jour (lendemain du deuxième passage d'enduit) que j'ai commencé à râper. Mais en utilisant d'autres outils en plus du simple chemin de fer. Une règle alu de deux mètres, une autre de 80 cm, une spatule inox pour enduits, et trois lames à enduit (de 1 cm à 15 cm). Cette journée a été celle de la première finition. En repassant encore le lendemain, tu affines le boulot sur un calcaire qui commence à vraiment ressembler à de la pierre, mais il reste encore des endroits suffisamment humides pour retravailler plus en finesse. Les arêtes par exemple, que je repasse avec la main pour légèrement arrondir les angles. Sans oublier non plus d'autres endroits (surtout tout en bas) , certains encore très humides sur lesquels il faudra repasser encore le lendemain, parce que la prise n'est pas encore suffisante pour obtenir l'effet recherché par le râpage.
Si tu bosses en enduit avec l'aérienne, tu seras obligé de surveiller l'avancement de la prise, mais ça reste très très souple pour rester bien relax. Et ne pas se retrouver avec un calcaire trop durci et quasiment intravaillable, comme avec une hydraulique ou un ciment qu'on aurait oublié 24 heures. Il faut avouer que je dispose d'un avantage non négligeable : je chauffe au bois, ce qui permet d'accèlérer la prise.
Tu apprendras beaucoup et surtout, le rendu de la matière et la réaction à la lumière donnent une satisfaction incroyable. Ce matin, par moments, j'étais très agréablement surpris par le résultat, au point de ne franchement pas regretter d'avoir recouvert la vieille pierre. Sans oublier qu'avec séchage très lent, le rendu va se bonifier pendant des semaines.
Je vais prendre des photos avec une bonne lumière tout à l'heure et faire une macro, ça sera édité ce soir.
J'attends avec impatience les photos, et je relirais ta méthode de travail tranquillou chez moi ce soir :)
Pas moyen d'obtenir une bonne photo de la vue d'ensemble, la lumière est très difficile pour cette prise de vue. Mais j'ai pu prendre le jambage :
Et, comme promis, une macro de la surface :
Demain, j'attaque l'autre côté de la fenêtre, ça de vrait aller plus vite car il y a nettement moins de surface à couvrir :
Vue d'ensemble en contre-jour :
Et en détail, avec une meilleure qualité de photo :
J'ai avancé sur la cuisine avec de la pierre reconstituée. Voici la bestiole avant, avec un sacré fouillis bien sympathique :
Et une vue d'ensemble avant :
Et ce soir :
Je l'ai donc refait dans l'esprit de son voisin de droite, la différence d'ensemble étant trop grande :
Du coup, il devient impérieux de refaire la niche qui est à sa gauche. Au programme : la même pierre de taille, avec des étagères en chêne vitrifié bordé d'une cornière d'acier, identiques au plan de travail cuisson gaz, au bar et au rebord de la fenêtre. Avec un encastrement électrique qui passera par le sol et le fond entre les deux piliers de pierre reconstituée.
Pour les pierres rejointées, un enduit d'aérienne blanc sera passé pour recouvrir le jointoiement. Ensuite, les pierres les plus saillantes seront brossées pour ressortir de l'ensemble. Je voulais utiliser le calcaire pour cet enduit, mais il semblerait qu'un fournisseur de sable blanc de Fontainebleau ait été trouvé. L'ensemble devrait bien prendre la lumière pour rendre la cuisine plus lumineuse, et donc donner l'illusion d'un plus grand espace.
Penses-tu que la pierre reconstituée tiendra correctement sur les vraies pierres assez longtemps ?
J'ai une partie à faire chez moi où il n'y que de la pierre et pour laquelle j'hésite encore...
Merci pour les photos et les comptes rendus, c'est sympa :)
Ça ne fait pas l'ombre d'un doute que les fausses pierres ont remplacé les vraies pour un bon moment. Si l'enduit est correctement appliqué avec les bons dosages, il n'y a aucune raison pour que ça parte d'un coup dés que tu auras le dos tourné !
Surtout si tu es (comme moi sur ces exemples) juste en déco, sans avoir à faire tenir de lourdes charges de compression. Et sans oublier que chimiquement, du calcaire avec de la chaux aérienne, ça ne redevient rien d'autre que de la pierre une fois la carbonatation passée.
Mon idéal, c'est qu'une personne ne connaissant pas la maison ait la sensation que cette dernière a toujours été telle que maintenant... Et qu'il ne puisse même pas lui venir un instant à l'idée que c'est juste de la déco.
A moins d'être un fidèle du club des amis de la pierre reconstituée. Car je crois que c'est en faisant de la fausse pierre qu'on a le plus de chance de la démasquer chez les autres (quoi que ça ne soit pas toujours très évident).
J'ai bossé sur le nouvel évier, acheté chez Hic & Ah. Les émaux ont été récupèrés, la structure d'acier qui porte l'évier a été soudée sur mesure.
Ça reste dans la même ambiance du plancher en chêne vitrifié bordé de cornière d'acier pour garder un esprit d'ensemble avec les autres meubles.
Emaux et structure avant la pose de l'évier :
La porte en acier verni Rustol est pour bientôt.
Des portes ont été bricolées pour le meuble évier.
Un enduit pierre a été appliqué sur le pilier qui tient la pompe à eau. Et la lumière est installée de manière définitive, avec des halogènes basse tension sur cables, c'est la concrétisation des encastrements du va-et-vient.
Superbe réalisation que vous nous faites la...
J'aurais une question:
Comment avez vous fait pour enlever l'enduit en façade de maison???
J'ai le même sur la mienne et dessous comme vous de la pierre.
Mais aucune idée du matériel à utiliser pour ne pas abimer la pierre...
Merci pour le compliment, ça fait toujours plaisir d'en recevoir.
L'enduit se décollait sur 1 ou 2 m² entre la porte d'entrée et la fenêtre du premier étage. J'ai commencé à le virer, de peur qu'il ne tombe tout seul, éventuellement sur quelqu'un. Pour ça, j'ai utilisé juste mes mains, et la plaque est partie quasiment d'un tenant.
Du coup, j'ai continué le reste, et, à vrai dire, ça a été très rapide, parce que l'enduit ne collait pas trop à la pierre. Ça a été fait dans la journée.
Je ne sais pas vraiment pourquoi c'est parti aussi facilement, on pourrait se diriger vers plusieurs pistes, ou une combinaison d'entre-elles :
1° La composition de l'enduit.
2° La pierre pourrait ne pas avoir été suffisamment humidifiée lors de l'application.
3° L'enduit pourrait s'être fragilisé en vieillissant.
Pour la faire courte et répondre rapidement à votre question, les outils utilisés ont été :
Un petit marteau-perfo burineur, pas lourd (donc plus maniable et moins dangereux qu'un gros marteau-piqueur en hauteur sur une échelle).
Un burin et massette.
Un démonte-pneu de voiture en guise de pied-de-biche.
Bon courage à vous et bonne soirée.