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bonjour, je m'aprête à réaliser un linteau de cheminée ( pour remplacer une poutre pas trés belle) mais ma question est: la pierre reconstituée resiste t'elle à la chaleur. et deuxième question : ma poutre va mesurer 1m95 donc je vais l'armer, est ce que ça ne risque pas de craquer???
merci d'avance pour vos réponses
loic
Réponses
Question pas facile !
Réponse : ça dépend... !
De mon point de vue de non spécialiste, il me semble que d'une façon générale, la pierre reconstituée calcaire résiste relativement bien à des sources de chaleur "moyennes" (elle est utilisée pour faire des encadrement de cheminées et de barbecue),
mais attention tout de même à la chaleur directe des flammes ou à la proximité des parois d'un insert,
attention aux joints et aux problèmes de dilatations différentielles...
La résistance à la chaleur dépend du calcaire ou de l'agrégat employé. Il faut donc faire des essais particuliers, par exemple dans le four de la cuisine...
Pour l'armature, il faut bien la placer et l'enfouir profondément dans la pierre.
Merlin
loic
L'acier utilisé en armature a à peu près le même coef de dilatation que le béton dans lequel il est enfoui. D'où sa bonne réaction dans le temps, car les deux se dilatent et se rétractent pareillement pour des températures habituelles d'une météo sur un bâtiment.
J'imagine que Merlin conseille "d'enfouir profondément dans la pierre" pour éviter que l'armature soit trop proche de trop hautes températures, ce qui pourrait occasionner des dilatations différentielles destructives pour l'ensemble. Eloigner l'acier le plus possible de la chaleur est certainement une très bonne idée à suivre.
Quand on soude à l'arc, on constate que les dilatations de métal sont très importantes, au point qu'il faut parfois les prévoir pour calculer les côtes. Mais il s'agit de températures très élevées (l'acier fond).
Si la cheminée est bien conçue, le linteau sera chaud, mais normalement non brûlant, il ne faut pas oublier qu'il existe des cheminées pourvues de linteaux en bois (du chêne par exemple). On reste donc dans des températures modestes, de l'ordre de quelques dizaines de degrés.
Peut-être que dans une première étape, on pourrait simplement armer un béton réfractaire. Il existe des ciments, et même des agrégats réfractaires. Il devrait être possible de faire un mélange batard 50% ciment normal / 50% ciment réfractaire.
Une fois sec, le résultat serait entouré de pierre reconstituée, avec un liant batard mi-chaux / mi-ciment réfractaire.
Il y a certainement des pistes à suivre en gooooooglant "ciment réfractaire" ou "ciment fondu" et en suivant les forums sur les poêles (de masse ou fours à pain) en autoconstruction.
1° la résistance
2° l'aspect
Pour l'aspect, il suffit d'1/2 cm d'épaisseur pour appliquer de la vraie fausse pierre authentique en finition.
En ce moment, je bosse sur une pierre reconstituée, et par souci d'économie de ce précieux mélange calcaire, j'ai utilisé des gravats, du sable et de l'hydraulique pour 90 % du volume. L'important, c'est ce qu'on voit au final.
Je te souhaite du succès dans ton projet.
Chapeau bas, c'est magnifique. Mais j'imagine que tu le sais déjà.
On dirait que tu habites dans un monument historique ?
Tu as juste refait le linteau, ou bien as-tu travaillé sur tout l'ensemble ?
j'ai donc fait tout sauf les jambages qui sont en pierre de taille .. Le hic, c'est que les jambage donne l'impression d'être en pierre reconstituée et mes pierres reconstituées ressemble à des vrais pierre...
Je te posais la question parce que je trouvais la hotte vraiment bien assortie au linteau. Finalement, tu as fait comment pour cette histoire de ferraillage du linteau ?
La couche supérieur subit une carbonations qui neutralise le béton, quand le ph devient neutre la rouille attaque les barre de fer et ça éclate.
C'est pour cette raison qu'il y à une épaisseur mini de béton autour des ferraillages (5cm).
Ce phénomène cote des centaine de millions de réparation tous les ans